1984,
Thierry ABRAMI me photographie dans des poses mises en sène par Alain
ZIRAH
une
histoire me hante, je porte encore un deuil qui appartient à un
autre espace-temps, un jeune garçon tué en duel sous
mes yeux, sur une scène de théâtre où je
m'apprêtais à jouer - car j'étais
alors comédienne de théâtre et courtisane, à Venise, à la
fin du 16e siècle
-
je
cherche désepérément à réparer cet amour perdu
c'est
moi-même que j'assassine |