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Sa gorge n’a pas cessé de m’abandonner son râle
lent à venir, et lui, me masque le regard de ses doigts, joue à me
montrer et à me cacher la vue de son abandon ; et lorsque ses doigts
ne sont plus sur mes yeux, ils sont dans ma bouche, et je les mords, et
je les lèche, j’y enroule ma langue, j’y plante mes
dents, je le mords aussi fort que je pétris son sexe.
Je ne le quitte plus un seul instant des yeux. Je lui souris parfois,
juste pour ramener un peu de douceur entre mes morsures et mes serrements
de
mains ; et je l’embrasse encore de toute ma langue, et je dépose
encore ma salive de ma main à son sexe.
J’attends d’un instant à l’autre sa rémission
complète.
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